1 |
allemand-francais |
Comte de
Saint-Germain |
http://wanclik.tade.free.fr/klejnot/401.htm |
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2 |
rakoczy |
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http://wanicz.free.fr/ |
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3 |
fond
diplomatique |
Article |
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4 |
saint-germain |
Discussion |
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5 |
melvin |
Lire |
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6 |
graf |
Modifier |
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7 |
franciszek
rakoczy II |
Modifier
le code |
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8 |
WANCLIK |
Voir
l’historique |
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9 |
MEMOIRES
DU COMTE |
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10 |
UMBERTO
ECO |
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11 |
POMPADOUR |
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12 |
CAREER |
Pour les articles homonymes, voir Saint-Germain. |
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13 |
DNA |
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14 |
MIROSLAW |
Pour le Secrétaire d'État français à la Guerre, voir Claude-Louis de
Saint-Germain. |
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15 |
FRANZ
ii |
Comte de Saint-Germain |
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16 |
graf
von st germain |
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17 |
sieniawska |
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18 |
polish
campaign |
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19 |
korycinski |
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20 |
rakoczi2 |
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21 |
profils |
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22 |
gallica |
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23 |
lubomirska |
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24 |
genes |
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25 |
janik, |
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26 |
claude
louis |
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27 |
tesla |
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28 |
enigmatic |
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29 |
vencelik |
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30 |
wiki |
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31 |
marquise
d urfé |
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32 |
pompadour
1 |
Le Comte de Saint-Germain,
gravure de Nicolas Thomas |
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33 |
peintures |
de 1783, d’après une peinture
perdue appartenant |
|
34 |
st
germain |
à la marquise
d'Urfé1, conservé
au Louvre2. |
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35 |
23
and me |
Titre de noblesse |
36 |
hesse |
Comte |
37 |
conde |
Biographie |
38 |
immortel |
Naissance |
Vers 1691 |
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graf.htm |
Lieu inconnu |
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Décès |
27 février 1784 (à environ 93 ans) |
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Eckernförde |
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Nom de naissance |
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Activité |
Aventurier |
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Alchimiste |
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Musicien |
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Peintre |
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Père |
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Mère |
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Autres informations |
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Instruments |
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Le comte de Saint-Germain, né
probablement entre 1690 et 1710 (en 1691 selon la légende) et mort le 27
février 1784 à Eckernförde, est un aventurier du xviiie siècle, musicien, peintre et polyglotte, réputé alchimiste. |
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|
Personnage
mystérieux entouré de légendes, la tradition alchimique lui attribue la
paternité de l’œuvre ésotérique La Très Sainte
Trinosophie. Réputé immortel, il a inspiré de
nombreuses œuvres littéraires et artistiques jusqu’à nos jours. |
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Biographie[modifier | modifier le code] |
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Hypothèses sur ses
origines[modifier | modifier le code] |
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Potentiel descendant
caché de quelque personnalité royale[modifier | modifier le code] |
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Sa naissance n'a pu
être conjecturée que sur la base de quelques témoignages épars, dont celui de
son ami le prince Frédéric II de Hesse-Cassel, qui laissent supposer qu'il était l'enfant illégitime, né
en 1696, du prince François II Rákóczi de Transylvanie et de la princesse Violante-Béatrice de Bavière, de
la maison de Wittelsbach, épouse (veuve en 1713) de Ferdinand
de Médicis, prince de Florence et qu'il fut
élevé à Florence par le grand-duc de Toscane Jean-Gaston
de Médicis, beau-frère de la seconde3. Quoi qu'il en soit, certains
virent en lui le descendant caché de quelque personnalité royale, et dans
cette filiation supposée la raison de son intimité avec le roi Louis XV. Ainsi a-t-on pu
également reconnaître en lui l'enfant naturel de la reine d'Espagne Marie-Anne de Neubourg, et d'un
noble, le comte de Melgar. Ces liens de parenté, dont aucun n'est avéré,
expliqueraient le train de vie aisé qu'il a toujours mené, son éducation et
sa culture. En effet, outre ses connaissances certaines en chimie,
Saint-Germain est reconnu par ses contemporains comme un homme de très grand
savoir, musicien habile et peintre de qualité4. |
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Origines juives[modifier | modifier le code] |
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Selon le marquis de Créquy, Saint-Germain
était un Juif alsacien du nom de « Simon Wolff », né à Strasbourg, fin xviie début xviiie siècle5. D’autres l’ont associé à un
Juif portugais de Bordeaux6. |
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Un laboratoire
d'alchimie au château de Chambord[modifier | modifier le code] |
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Résidant à Londres,
où il brille dans les salons comme musicien, Saint-Germain est arrêté comme
espion jacobite, en 17437.
Il quitte la capitale britannique en 1746, et on perd sa trace pendant 12
ans. Pour certains, il se retire en Allemagne où il se consacre à ses recherches chimiques et
alchimiques. Pour d’autres, il voyage jusqu’en Inde et au Tibet : aucune preuve de
ces périples n’est avancée, mais on constate plus tard, en effet, que le
comte a une profonde connaissance de l’Orient. Arrivé à Paris au début de
1758, sur les instances du maréchal de
Belle-Isle, adepte enthousiaste de son élixir de
longue vie6, il
écrit aussitôt à Marigny, directeur des Bâtiments du Roi, en déclarant :
« J’ai fait dans mes terres la plus riche et la plus rare découverte
qu’on ait encore faite. J’y ai fait travailler avec une assiduité, une
constance, une patience qui n’ont peut-être pas d’exemple, pendant près de
vingt ans. » Il conclut avec cette requête assortie d’une
promesse : « L’objet de tant de soins obtenu, je viens
volontairement en offrir le profit au Roi, mes seuls frais déduits, sans lui
demander autre chose que la disposition libre d’une des maisons royales,
propre à établir les gens que j’ai amenés d’Allemagne pour mon
service », sur quoi Marigny lui attribue le château de Chambord, alors
inhabité8.
Saint-Germain installe ses assistants, ses ouvriers et son laboratoire dans
les communs. Pourtant, il est plus souvent à Paris qu’à Chambord. Il se fait présenter à la marquise
de Pompadour, qui l’introduit auprès du roi
Louis XV. Celui-ci apprécie immédiatement le brillant personnage qui, très
vite, devient l’un de ses familiers9. |
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Apprécié de Louis XV
et détesté de Choiseul[modifier | modifier le code] |
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Si le comte s'est
attiré la sympathie du roi, il s'est en revanche aliéné le puissant duc de Choiseul, principal
ministre de Louis XV, qui lancera une campagne pour le discréditer. |
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Gauve[modifier | modifier le code] |
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Choiseul paie un
comédien nommé Gauve (alias « milord Gor », ou « Gower »,
ou « Qoys ») pour imiter le comte de Saint-Germain, se faire passer
pour lui dans les quartiers populaires de Paris et le faire ainsi passer pour
fou10. Gauve parcourt les
salons sous l'identité de Saint-Germain et raconte les histoires les plus
invraisemblables : qu'il aurait bu avec Alexandre
le Grand, aurait assisté à l'entrée du même à Babylone, aurait connu Jésus et lui aurait prédit
une fin abominable11,10, aurait chassé avec Charlemagne ou François Ier. Tout ceci a contribué grandement à la naissance et à
l'amplification de la légende de son immortalité10. Jean-Pierre-Louis de Luchet, inventeur, dans ses Mémoires authentiques pour servir à l'histoire du comte
Cagliostro (Berlin, 1785), d'une rencontre
aussi baroque que fantasmagorique entre Saint-Germain et Cagliostro, mentionne également
ce lord Gor, ou Gauve, qu'il assimile abusivement au comte. |
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Rapidement, la
supercherie est dévoilée et Gauve reconnu. Contrairement à ce qu'a prévu
Choiseul, le vrai Saint-Germain n'en sort pas ridiculisé, mais grandi. |
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https://www.ancestry.fr/search/?name=_wanclik |
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Espionnage[modifier | modifier le code] |
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Le 14 février
1760 il fuit la France, sous le prétexte de sombres affaires12, mais en fait , le roi,
voulant en finir avec la ruineuse guerre de
Sept Ans, l'a envoyé secrètement, muni des
pleins pouvoirs et de l’autorisation du maréchal de Belle-Isle, ministre de
la Guerre, aux Pays-Bas pour entamer des pourparlers de paix et négocier un
emprunt de trente millions de florins pour la France13. Choiseul parvient à y
intercepter les courriers du comte et à convaincre le roi qu’il est un espion
au service de la Prusse14. Sur le point d’être arrêté et renvoyé en France, il
s’enfuit en Angleterre, se réfugiant pendant trois mois à Londres, où on lui apprend qu’il
n’est pas le bienvenu. De là, il passe à La
Haye, puis à Nimègues, près de la frontière
allemande, où il achète un grand domaine13, et se lance dans des recherches sur les pigments et les
couleurs, dont il a augmenté l’éclat grâce à l’ajout de nacre15. En avril 1762, sur
l’invitation du comte Pierre Rotari, il se rend en Russie, où il devient un
intime du comte Orlov et aurait joué un rôle dans le coup d'État perpétré par
les frères Orlov contre Pierre III13 pour installer Catherine II sur le trône6. |
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Nouveaux protecteurs[modifier | modifier le code] |
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Après tous ses
voyages en Prusse, Russie, Italie, Angleterre, et Autriche (où on le voit
souvent à Vienne, « quartier général des Rose-Croix ») il s'arrête à la cour du landgrave de Schleswig-Holstein, alchimiste
fervent. En 1766 Saint-Germain se met sous la protection du roi de
Prusse Frédéric II, mais le quitte l'année suivante. Pendant un certain temps,
il prend l’ascendant sur le margrave
d’Ansbach, qui l'emmène partout avec lui13. En 1770, il apparaît à
Livourne en uniforme de général russe13. |
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En 1779, parvenu
à Gottorp, sur
la Baltique,
il est hébergé par le landgrave de
Hesse-Cassel. |
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Décès[modifier | modifier le code] |
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Il meurt le 27
février 1784 à Eckernförde, dans le Schleswig, âgé de 93 ans selon son hôte, qui fut sans doute aussi son
principal confident13:470-1. |
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Légende[modifier | modifier le code] |
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Saint-Germain,
personnage exceptionnel qui, amusé par les rumeurs, ne les a jamais
démenties, reste dans l'Histoire car il symbolise le rêve de l'immortalité10. |
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Il était habillé de
vêtements couverts de bijoux6, n'absorbait que des pilules, du pain et du gruau, mais ne
se nourrissait ni ne buvait jamais en public6. Il parlait et écrivait le français, l’anglais, l’italien,
le sanscrit, l’arabe, le chinois, le grec, le latin, l’allemand, le portugais
et l’espagnol6. Il
peignait et, virtuose au clavecin et au violon6, il composait aussi de la musique. Il aurait été très versé
en chimie et alchimie. Les gens de l'époque
croyaient qu'il avait accompli le Grand Œuvre alchimique, qui apporte
l'immortalité. On lui attribue d'ailleurs l'ouvrage d'alchimie La Très Sainte Trinosophie, mais
cela n'est pas prouvé et souvent contesté13:475. Il avait une grande
passion pour les pierres précieuses, dont il avait toujours de grandes
quantités6, souvent
d'une grosseur extraordinaire, et affirmait détenir un secret permettant de
faire disparaître les défauts des diamants. |
|
|
|
Les croyances
populaires lui prêtaient le souvenir de ses vies antérieures et une sagesse
correspondante : il aurait disposé d'un élixir lui ayant donné une vie très longue, de deux à quatre
mille ans, supposait-on, ce qui lui permettait de raconter les noces de Cana ou les
intrigues de la cour de Babylone16. Dans une lettre du 15
avril 1760 à Frédéric II, Voltaire disait de lui « C’est un homme qui ne meurt point,
et qui sait tout » et Frédéric II l'appelait « l'homme qui ne peut
pas mourir ». Lui-même semble avoir été là-dessus plus modéré puisqu'il
aurait seulement dit qu'il avait trois cents ans17 et son domestique, interrogé sur ce point, se serait
borné à répondre : « Je ne puis vous le dire : il n’y a que
cent ans que je suis à son service18. » |
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|
|
Le compositeur Rameau se souvenait d'avoir
vu Saint-Germain en 1701. La comtesse de Gercy l'avait vu à Venise, où son mari était
ambassadeur, 50 ans plus tôt10. |
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|
Ce sont en réalité
les manières et l'originalité de Saint-Germain, et notamment sa façon de
conter l'Histoire de France comme s'il en avait connu les protagonistes (François Ier et consorts), qui lui ont valu, dans les années 1750,
certaines faveurs auprès de quelques représentants de la cour, à commencer
par Madame de Pompadour. Plusieurs extraits des Mémoires19 de Casanova corroboreront
l'idée selon laquelle le comte « témoignait » effectivement avec
beaucoup de réalisme des époques les plus reculées (une anecdote est donnée
dans laquelle le comte laisse croire à sa présence au concile de Trente).
Saint-Germain est aussi présenté par Casanova comme « savant, [parlant]
parfaitement la plupart des langues ; grand musicien, grand chimiste,
d'une figure agréable ». Son intérêt pour la recherche de moyens propres
à augmenter la durée de la vie humaine eut aussi pour effet d'augmenter les
rumeurs courant déjà sur sa longévité supposée hors du commun. |
|
|
|
Des hypothèses ont circulé sur ses actions d'espionnage,
sans qu'on sache pour qui. Il aurait été au moins agent triple, tandis que
diverses allégations rapportent son attachement au principe monarchique ou
même à l'hégémonie allemande rosicrucienne20. |
|
|
|
Selon la marquise de Créquy, il soutira
cent mille écus en quatre ans à Madame
d'Urfé, pour la cabale et la pierre philosophale21. |
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|
|
Casanova a raconté son entrevue à La Haye avec le comte, vêtu
d'un costume d'Arménien, le même que l'on prêtait au Juif errant6, autre incarnation du mythe de la longévité perpétuelle,
mythe apparu, incidemment, au xviie siècle. Mais Casanova soupçonna le comte de
prestidigitation et d'imposture22. |
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Souvenirs sur
Marie-Antoinette[modifier | modifier le code] |
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|
Saint-Germain est
également cité dans les Souvenirs sur
Marie-Antoinette, livre publié en 1836 par le
faussaire Étienne-Léon de Lamothe-Langon, qui prétend que ce sont les Mémoires authentiques de Gabrielle Pauline Bouthillier de Chavigny, comtesse d’Adhémar, dame du palais de la reine
Marie-Antoinette23. |
|
|
|
Le livre relate,
entre autres, la démonstration de transmutation d'une pièce d'argent en or que fit Saint-Germain devant
son premier mari, le marquis de Valbelle. Dans un autre chapitre, la comtesse
d'Adhémar raconte la visite de Saint-Germain (il se fait alors appeler
monsieur de Saint-Noël), qui veut prévenir le roi Louis XVI des malheurs à
venir de la Révolution française : « Ce règne lui sera funeste [à Louis XVI]
[...] Il se forme une conspiration gigantesque qui n'a pas encore de chef
visible, mais il paraîtra avant peu. On ne tend à rien moins qu'à renverser
ce qui existe, sauf à le reconstruire sur un nouveau plan. On en veut à la
famille royale, au clergé, à la noblesse, à la magistrature. Cependant, il
est temps encore de déjouer l'intrigue : plus tard ce serait
impossible ». Elle l'introduit discrètement auprès de la reine Marie-Antoinette (sans
doute en 1774) et est témoin de ses étonnantes révélations à la
reine : « Le parti
encyclopédiste veut le pouvoir, il ne
l'obtiendra que par l'abaissement total du clergé, et pour parvenir à ce
résultat, il bouleversera la monarchie ». Il prédit le rôle du duc de Chartres et sa fin
funeste : « on lui proposera la couronne de France, et
l'échafaud lui tiendra lieu de trône », ainsi qu'une guerre civile
et « une république avide dont le sceptre sera la hache du
bourreau ». L'entrevue avec le roi Louis XVI, dans le but de lui donner
des révélations plus complètes, n'aura pas lieu, car le comte de Maurepas, son ministre,
voudra faire arrêter Saint-Germain. Ce dernier, le pressentant, disparaîtra.
La comtesse d'Adhémar conclut ainsi de cette étonnante
entrevue : « La reine y pensa encore quelquefois, mais
insensiblement elle en perdit le souvenir24. » |
|
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Postérité[modifier | modifier le code] |
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|
|
Saint-Germain a
fourni des éléments essentiels au Faust de Goethe25. |
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|
Napoléon III, initié au carbonarisme, s'intéressant au comte de Saint-Germain, chargea la police
de rassembler aux Tuileries tous les indices possibles le concernant. Ce dossier
aurait brûlé, lors de l'incendie qui a ravagé ce palais parisien en 1871, il
ne reste ainsi presque plus aucune trace de l'identité réelle ou prétendue de
Saint-Germain26. |
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|
|
Plusieurs auteurs
joueront assez vite un rôle dans la propagation d'une légende qui dépassera
bien vite la réalité historique. Etteilla affirme notamment, lorsque les journaux annoncent la
mort du comte, qu'il y a eu confusion sur l'identité réelle du mort, que le
vrai comte de Saint-Germain, son maître direct depuis vingt ans, vrai
cabaliste et magicien hermétiste, auteur de L'Entrée
au palais fermé du roi (1645)27, est toujours en vie, habite
en Amérique, et se porte à merveille. |
|
|
|
En 1939, un aviateur américain dont l'appareil s'était
écrasé près d'un monastère tibétain, raconta avoir rencontré parmi les moines
un homme prétendant être le comte de Saint-Germain28. |
|
|
|
Quelques assertions
de l'abbé Barruel entretiendront
par la suite la légende sur l'immortalité de Saint-Germain, après maîtrise de
la métempsycose29. Marie-Anne Lenormand n'accrédite pas moins l'idée de sa survivance durant
le premier Empire30, et le baron de Gleichen, dans
ses Souvenirs (Denkwürdigkeiten, 1847)31, défendra l'idée d'un comte
de Saint-Germain ayant vécu depuis l'Antiquité. |
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|
|
Dans les années 1970, l'aventurier
français Richard Chanfray a connu une certaine notoriété médiatique en affirmant
être le comte de Saint-Germain, puis en devenant le compagnon de la
chanteuse Dalida32,33.
Il s'est suicidé en 198334,35. |
|
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|
Ouvrage putatif[modifier | modifier le code] |
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|
La Très Sainte
Trinosophie, ouvrage ésotérique de la fin du xviiie siècle attribué
au comte de Saint-Germain. |
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|
Influences notables
dans les arts[modifier | modifier le code] |
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|
Opéra[modifier | modifier le code] |
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|
La Dame de pique (1890), de Tchaïkovski |
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Littérature[modifier | modifier le code] |
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|
Manuscrit trouvé à Saragosse (1813), de Jean
Potocki |
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|
La Dame de pique (1833), de Pouchkine |
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|
Zanoni (1842),
d'Edward Bulwer-Lytton |
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|
Europa (1972)
de Romain Gary |
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|
Le Pendule de Foucault (1988), d'Umberto Eco |
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|
La Trilogie
des gemmes, de Kerstin
Gier |
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|
|
Le Comte de Monte Cristo, 1844, Alexandre Dumas |
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|
|
Joseph Balsamo, 1846, Alexandre Dumas |
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Cinéma[modifier | modifier le code] |
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|
Rouge rubis (2013)
de Felix Fuchssteiner (Kierstin Gier) |
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|
Bleu saphir (2014) de Felix Fuchssteiner
(Kierstin Gier) |
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Vert émeraude (2016)
de Felix Fuchssteiner (Kierstin Gier) |
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Série[modifier | modifier le code] |
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|
Nicolas Le Floch, épisodes La Larme de
Varsovie (2010) et L'Affaire de la Rue des Francs-Bourgeois (2012), où il est interprété par Tom Novembre. |
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Drifters (manga) de Kōta Hirano |
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Théâtre[modifier | modifier le code] |
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|
Le Porteur d'histoire d'Alexis Michalik |
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|
Notes et références[modifier | modifier le code] |
|
|
|
1. ↑ Johan Franco,
« The Count of St. Germain », Musical Quarterly,
1950 n° xxxvi, 4, p. 540-550. |
|
|
|
2. ↑ Manly Palmer Hall
(preface) The Music of the Comte de St. Germain, Los Angeles, CA:
Philosophical Research Society, 1981. |
|
|
|
3. ↑ Sur la biographie
et la légende du comte de Saint-Germain, voir notamment Paul
Chacornac, Le Comte de Saint-Germain, Paris, Villain et
Belhomme-Éditions traditionnelles, 1973, ainsi que Auguste Viatte, Les
sources occultes du romantisme, Paris, Honoré Champion, 1969 (I, pp.
201-203), et la notice correspondant du Dictionary of Gnosis and Western
Esotericism, Leiden/Boston, Brill, 2005, par Jean Overton Fuller. |
|
|
|
4. ↑ Grande énigme de
l'humanité, édition Larousse, p. 75. |
|
|
|
5. ↑ (en) The Humbugs of the World (1866),
par P. T. Barnum, chapitre 42 : « The
Marquis de Crequy declares that St. Germain was an Alsatian Jew, Simon Wolff
by name, and born at Strasburg about the close of the seventeenth or the
beginning of the eighteenth century. » Wikisource [archive] |
|
|
|
6. ↑ Revenir plus haut en :a b c d e f g h et i (en) Rosemary Guiley, The
Encyclopedia of Magic and Alchemy, New York,
Facts On File, 2006, xii, 370 (ISBN 978-1-4381-3000-2, OCLC 646838078, lire en ligne [archive]), p. 283. |
|
|
|
7. ↑ Selon Horace Walpole. Voir
Guiley, op. cit.. |
|
|
|
8. ↑ Marie
Raymonde Delorme, Le Comte St. Germain, Paris, Bernard Grasset, 1973, 285 p. (OCLC 757317996, lire en ligne [archive]), p. 42. |
|
|
|
9. ↑ Jean Louis
Bernard, « L’Énigme du comte de Saint Germain », conférence donnée
au centre Ergonia à Paris, 2 novembre 1952. |
|
|
|
10. ↑ Revenir plus haut en :a b c d et e Hugo Coniez, Les
Grandes Énigmes de l'Histoire pour les Nuls, First, coll. « Pour les nuls », 21
janvier 2016, 432 p. (lire en ligne [archive]). |
|
|
|
11. ↑ Le comte de
Saint-Germain : Mystère, ADCF, p. 45. |
|
|
|
12. ↑ Selon
Casanova, il s’agissait d’une fausse disgrâce montée par Choiseul pour
l’envoyer espionner les Anglais, mais Lord
Halifax ne s’est pas laissé prendre à ce
stratagème. Voir (en) Giovanni Giacomo Casanova (trad. Willard R. Trask), History of My Life, t. 7,
Paris, JHU Press, 1997, 704 p. (ISBN 978-0-8018-5665-5, lire en ligne [archive]), p. 7. |
|
|
|
13. ↑ Revenir plus haut en :a b c d e f et g (en) Raphael Patai, The
Jewish Alchemists : a history and source book,
Princeton University Press, 2014, 634 p. (ISBN 978-1-4008-6366-2, lire en ligne [archive]), p. 469. |
|
|
|
14. ↑ Pierre Ceria et
Franc̜ois Éthuin, L’énigmatique comte de Saint-Germain, Albin
Michel, 1970, p. 128. |
|
|
|
15. ↑ (en) Manly Palmer
Hall, Comte de St. Germain, Philosophical Research Society, 1946, 2e éd.,
46 p. (lire
en ligne [archive]), p. 31. |
|
|
|
16. ↑ Jean Clogenson dans une
note des Œuvres complètes de Voltaire avec
des remarques et des notes historiques, scientifiques et littéraires sur Google Livres écrit de lui : « Le comte de Saint-Germain,
aventurier qui, selon le roi de Prusse, n'était qu'un conte pour rire. Il se
donnait pour immortel, disent les éditeurs de Kehl. Il avait assisté
Jésus-Christ au Calvaire, et s'était trouvé au concile de Trente. Il vivait
moitié aux dépens des dupes qui le croyaient un adepte, moitié aux dépens des
ministres qui l'employaient comme espion. Il dit un jour à Louis XV que, pour
estimer les hommes, il ne faut être ni confesseur, ni ministre, ni lieutenant
de police. » |
|
|
|
17. ↑ Mémoires de Jacques Casanova de Seingalt sur Google Livres, t. 6, Bruxelles, J. P. Meline, 1833, p. 128. |
|
|
|
18. ↑ Chamfort, Caractères et Anecdotes, n°
1271. |
|
|
|
19.
↑ Mémoires (texte présenté et annoté par Robert Abirached et
Elio Zorzi), Paris, Gallimard-NRF (Bibliothèque de la Pléiade), 1958-1960
(tome 1, 1725-1756 ; tome 2, 1756-1763 ; tome 3, 1763-1774) |
|
|
|
20. ↑ Pierre
Ceria et Franc̜ois Éthuin, L’Énigmatique
Comte de Saint-Germain, Paris, Albin
Michel, 1970, 270 p. (lire en ligne [archive]), p. 169. |
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21. ↑ Marquise de Créquy, Souvenirs de la marquise de Créquy : 1710-1803, t. 1-2, Paris, Garnier frères, 1903 (lire en ligne [archive]), p. 197. |
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22. ↑ (en) Marsha Keith
Schuchard, Emanuel Swedenborg, Secret Agent
on Earth and in Heaven : Jacobites, Jews and Freemasons in Early Modern
Sweden, Leyde ; Boston,
BRILL, 2011, xviii, 804 (ISBN 978-90-04-21419-4, lire en ligne [archive]), p. 548. |
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23. ↑ Alexandre Maral, Les derniers jours de Versailles,
Perrin, 2018, 554 p. (ISBN 978-2-262-07557-6, lire en ligne [archive]), pt10. |
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24. ↑ Ma reine infortunée... Souvenirs de la comtesse d'Adhémar, éd. Plon 2006, p. 103 et 159. Voir également l'édition originale de 1836 sur Google Livres, t. 2,
p. 54-73. |
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25. ↑ (en) M. Kitchen, Kaspar Hauser : Europe’s child, Springer, 2001, 239 p. (ISBN 978-1-4039-1958-8, lire en ligne [archive]), p. 36. |
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26. ↑ (en) Eliza Marian
Butler, The Myth of the Magus, Cambridge University Press, 1993, 281 p. (ISBN 978-0-521-43777-6, lire en ligne [archive]), p. 185. |
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27. ↑ Voir Manière
de se récréer (p. 2) ; Cahier (p.
186) ; Fragments (p. 190) ; Les sept
nuances (p. 17) ; Philosophie (p. 157). |
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28. ↑ Guy Breton et Louis Pauwels, Histoires magiques de l’histoire de France, t. 1, Paris, Albin Michel, 2014,
310 p. (ISBN 978-2-226-30027-0, lire en ligne [archive]), p. 170. |
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29. ↑ Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, 1797-1798. |
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30. ↑ Les Souvenirs
prophétiques d'une sibylle, Paris, 1814, p. 383-4. |
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31. ↑ Réédités en 1868
à Paris chez Techener fils, sous le titre Souvenirs de Charles-Henri,
baron de Gleichen. |
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32. ↑ « Dalida :
la douleur secrète », Paris Match, 14 janvier 2017 (lire en ligne [archive], consulté le 6 juin 2018). |
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33. ↑ « Dalida :
qui furent les hommes de sa vie ? [Photos] », Telestar.fr, 25
janvier 2016 (lire
en ligne [archive], consulté le 8 septembre
2018). |
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34. ↑ « Dalida,
l'amour à mort », Paris Match, 3 mai 2012 (lire en ligne [archive], consulté le 8 septembre 2018). |
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35. ↑ « Dalida :
ils jouent les hommes de sa vie », Le
Parisien, 2 mai 2005 (lire en ligne [archive], consulté le 22 septembre
2018). |
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Bibliographie
complémentaire[modifier | modifier le code] |
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Pierre Andremont, Les trois vies du comte de Saint-Germain, Genève, Éditions Famot/Versoix, 1980, 247 p., (OCLC 757080046) |
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|
Richard Bessière, Charly
Sanson, Le Comte de Saint-Germain : son
histoire, sa personnalité, ses infuences, Paris,
De Vecchi, 2001. |
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|
François Brousse, Les Visiteurs des millénaires : I : Le comte de
Saint-Germain, Clamart, La Licorne Ailée, 1990. |
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Pierre Ceria et François
Ethuin, L'énigmatique comte de Saint-Germain, Paris, Albin Michel, 1970. |
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Paul Chacornac, Le Comte de Saint-Germain, Paris,
Chacornac frères, 1947 ; rééd. Paris, Éditions traditionnelles, 1973. |
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Rolland Collignon, Le Comte de Saint-Germain : entre mythe et réalité, Éditions Maçonniques, 2007. |
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Michel Coquet, Le Comte de Saint-Germain : éveilleur de l'Occident, Alexandre Moryason éditeur, 2013. |
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|
Marie-Raymonde Delorme, Le Comte de Saint-Germain,
Paris, Culture Art et Loisir, 1973. |
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|
|
Jean-Claude Hauc, « Le
comte de Saint-Germain », Aventuriers et
libertins au siècle des Lumières, Paris,
Éditions de Paris, 2009. |
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|
Maurice Heim, Le vrai visage du comte de Saint-Germain, Paris, Gallimard, 1957. |
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|
|
Richard Khaitzine, Le Comte de Saint-Germain
- hypothèses et affabulations, éditions
Mediadit, 2010 (ISBN 978-2-91780-301-1). |
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|
Pierre Lhermier, Le Mystérieux Comte de Saint-Germain, Paris, Éditions Colbert, 1943. |
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|
Feldrik Rivat, Paris-Capitale, Éditions de l'Homme
sans Nom, 2017. |
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|
Patrick Rivière, Comte de Saint-Germain, Pardès,
collection « Qui suis-je ? », 2007. |
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|
Patrick Rivière, Secrets et mystères de
l'occultisme : Saint-Germain et Cagliostro, De Vecchi, 2000. |
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|
|
Jean Robin, La véritable mission du Comte de Saint-Germain, Guy Trédaniel éditeur, 1986, 125 p. (ISBN 978-2-85707-201-0). |
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|
|
Pascal Sevran, le comte de Saint-Germain
aujourd'hui, Nouvel Office d'Édition, 1973. |
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|
|
Auguste Viatte, Les Sources occultes du
romantisme, Paris, Honoré Champion, 1969. |
|
|
|
Philip Wilkin, Le comte de
Saint-Germain : espion de Louis XV, alchimiste et... immortel ?, Alleur, Marabout, coll. « Histoire et
mystères », 1996, 222 p. (ISBN 978-2-501-02400-6). |
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